String Quartets Op.54 & 5
M**I
Wonderful
See my review of Op. 33. This is one of the best Haydn sets out there, superb playing, sparkling sound quality, great interpretation on original instruments. My current favorite out of a large host of competing versions.
D**R
Delightfully played.
These are beautiful quartets, delightfully played on period instruments. Personally, I prefer modern instruments but found that my enjoyment was unimpaired. Good stuff.
M**S
Disappointing
Very sensitive and precise performances, but not as vivid or imaginative as I hoped. Quatuor Mosaiques more to my taste
C**E
The Wilder Side of Haydn
I enjoyed this set more than previous LHQ recordings. The Quartet's membership seems to have stabilised after two changes in less than five years, and here they achieve a more integrated sound and a less strictly metrical approach to interpretation, finding freedom within and across the barlines – previously you could more or less hear them counting. Being an ad hoc group I still think they need the stimulus of live performance, but their work on this recording is certainly good enough to make us think about the music – which is a cause for congratulation. Their tuning is good, as it needs to be in these Quartets, where Haydn goes down some very strange harmonic alleys; and they are good at finding the Gypsy in the music – the Adagio of Op 54.2 (the only really well-known work in the set) is much more successful in this way than other performances I've heard. LHQ have their faults – the cello is too assertive, the 2nd violin not assertive enough – but for the first time I think that they improve on the old Hyperion Haydn discs made by the Salomon Quartet.Haydn's Op 54/55 quartets are among his least popular and least recorded. The Mosaiques (my Haydn benchmark) never got round to them and the Lindsays' set is not very impressive. Only Op. 54.2 ever gets played in concert (and that not very often. This new recording set me off reading as well as listening, and I discovered that, though no-one likes them, there's no general agreement about why they don't. Some think the works are too decorative and frenchified – the violin parts are high-lying and full of elaboration (Manson copes quite well) – and some think Haydn was trying to be Mozart. All I can say is that I found them unlike most other Haydn, darker, more sombre, much less witty, the clashing harmonies disturbing rather than amusing – much more like Beethoven than Mozart. It felt as if Haydn was indeed writing for a particular Parisian market, but rather wished he didn't have to. I think there's room for other recordings of the set – I'd like one from Ibragimova and her group; the violin writing would suit her – but these new discs are quite good enough to make Haydn fans listen again.Hyperion gives us a good, clear but not over-resonant recording, made in Potton Hall. Very good value for money.
T**Y
London Haydn Quartet
I loved these performances so much that I have every one I can find by this incredible group. The lightness of textures achieved with original instruments, the rhythmic energy where called for, and the deeply expressive movements are all handled superlatively. I highly recommend all of their Haydn recordings!!
Y**N
Excellent
Excellent
B**D
HAYDN/ QUATUORS A CORDES OPP. 54 ET 55/ LONDON HAYDN QUARTET
Le London Haydn Quartet (LHQ) entreprend, depuis 2007, ce qui semble viser à une intégrale des quatuors à cordes de Haydn, construite à un rythme modéré (environ un album de deux disques par an). Les opus 9 à 50 ont déjà été publiés, et accueillis très favorablement Outre-Manche, surtout. Il s’agit d’une formation évolutive : le second violon initial, Margaret Faultless (la bien-nommée !) a été remplacé en cours de parcours par Michael Gurevitch (à partir de l’op. 20), et les violoncellistes Richard Lester (opp. 20 et 33), puis Jonathan Manson (opus suivants) ont succédé à Jonathan Cohen, la premier violon de Catherine Manson et l’alto de James Boyd demeurant les éléments stables de l’ensemble, sans d’ailleurs que la typologie et le niveau des interprétations ait sensiblement changé. Il s’agit en outre d’une formation non permanente, qui ne donne que quelques semaines de concerts par an, centrés pour l’essentiel sur Haydn et Beethoven, outre les sessions d’enregistrement pour Hyperion.Les LHQ jouent sur des cordages « à l’ancienne », en boyau, avec des archets modernes, ce qui les rapproche, par exemple, des Buchberger (Brilliant), les intégralistes majeurs dans ce type d’option. Autre originalité, qui leur est, elle, strictement propre, ils jouent d’après des partitions d’époque, soigneusement choisies parmi les nombreuses copies disponibles (on sait que Haydn visait, pour des raisons financières, à une diffusion maximale de ce type d’œuvres auprès des éditeurs et des amateurs fortunés, ce qui les a multipliées), dont ils donnent les références sur chacun de leurs disques. Cela vaut souvent des différences notables, parfois extrêmement perceptibles, comme dans cette série, parfois plus difficiles à découvrir pour qui ne possède que les partitions « standard », notamment en termes d’articulation, de dynamiques, de transcription des rythmes, d’accentuation, voire de nuances, et surtout, on y reviendra, de structure, dans un esprit de liberté et se spontanéité très XVIIIème siècle (la notion de texte exact ou « définitif » n’existait pas à cette époque), qui fait souffler un très appréciable vent de fraîcheur et de découverte sur les textes et ajoute un piment supplémentaire aux lectures.Comme les quatuors Prussiens de l’opus 50, qui les ont immédiatement précédés, les opus 54 et 55, de 1788, favorisent largement un instrument. Dans l’opus 50 c’était le violoncelle du commanditaire, Frédéric Guillaume de Prusse. Ici, c’est le premier violon qui est placé au premier plan, notamment dans les op. 54/2 et 55/1 et 2, sans pour autant que Haydn ne sacrifie son architecture musicale économe et concentrée à un quelconque style concertant. Tout au plus le 1er violon se voit-il confier des arabesques virtuoses et de riches broderies ornementales (comme dans les figurations en triples croches « alla zingarese » de l’adagio de l’opus 54/2, le plus célèbre de la série), parfaitement intégrées dans un cadre strict où le monothématisme domine, dans une ambiance laconique, austère et peu mélodieuse comme rarement chez Haydn, voir les op. 54/3 et 55/ 2 et 3, d’un intimisme et d’une parcimonie de couleurs extrêmes, conjugué, comme toujours, à d’étonnantes innovations formelles. Séries très sérieuses donc, contrastant avec le langage plus détendu des Symphonies Parisiennes qui les ont immédiatement précédées.A cet égard, les op. 54/2 et 55/2 constituent des sommets de l’entière production de Haydn. Le premier, en do majeur, d’une audace rhétorique inouïe, est couronné par un finale avorté : trois brèves fusées ascendantes « presto » encastrées dans un adagio ambigu, anticipant presque Schubert ; le second, dans un fa mineur très gris, surnommé « le Rasoir » pour des raisons rigoureusement extra-musicales, s’ouvre par un long (202 mesures) mouvement modéré à variations volontairement peu contrastées, l’allegro de sonate étant placé en seconde position, compressé à l’extrême et troué de longues pauses, suivi d’un menuet inhabituellement morose (Chostakovitch citera textuellement le thème dans le solo de violon du scherzo de sa Cinquième symphonie…) et terminé par une gigue faite de répétitions oppressantes, qui s’interrompt brutalement sur une oscillation piano du violoncelle.La discographie de ces deux opus semble curieusement sinistrée. Si l’on s’en tient aux intégralistes, les Tatraï (Hungaroton) mal enregistrés, peu homogènes et techniquement friables n’ont pas plus marqué que leur pâle copie, les Kodaly, chez Naxos. Les Aeolian (Decca), lourds et ennuyeux, ont signé là l’un des rares points faibles de leur excellente intégrale (qui reste la meilleure sur instruments traditionnels), à la différence des Angeles (Philips) Haydn : L'Intégrale des quatuors à cordes dont le classicisme sage, la rare beauté de son, les nuances fines mais un peu indifférenciées font merveille, sans révéler, comme toujours, une approche vraiment personnelle des textes. Je laisse les Lindsay (ASV) et la grande anthologie (qui inclut ces deux opus qui n’en constituent en rien le fleuron) des Amadeus (DG), inexplicablement vantés depuis des lustres, à leurs fans : la sonorité ingrate et les problèmes constants de justesse des premiers violons suffit pour moi à les éliminer. Seuls les Buchberger, déjà cités, Haydn : Intégrale des Quatuors à cordes réunissaient, et haut la main, dans ces œuvres, l’approche à la fois impérieuse, techniquement tranchante, et également attentive aux détails, au dialogue et à l’appropriation globale de la structure, propre à transcender l’abstraction intimidante de ces pages en les rendant aussi frappantes qu’évidentes, sans en sacrifier la teinte d’ensemble assez sombre et les accents parfois revêches ou mystérieux, notamment dans un opus 54 absolument royal.Les LHQ, très différents, me semblent faire jeu égal avec eux dans l’opus 54, et les dépasser dans l’opus 55. Leurs options les conduisent à remodeler complètement la morphologie (et la répartition de l’énergie) de certains quatuors : outre les reprises habituelles, qu’ils font systématiquement, et avec raison, ils surprennent en doublant presque la durée du Vivace initial de l’opus 54/2 en reprenant également la réexposition et, mieux encore, en répétant les deux tiers (développement et … réexposition !) du second mouvement Allegro de l’opus 55/2, ce qui remodèle et rééquilibre l’une et l’autre œuvre dans des proportions confondantes de justesse et de pertinence dramatique.L’approche constamment interrogative, fantasque, presque, comme jaillissant improvisée dans l’instant, se double d’une réflexion aussi puissante que subtile sur les affects et les couleurs (bien plus fines et variées que chez les Buchberger. Il suffit d’écouter l’op. 55/3, le plus introverti des six, ou l’extraordinaire gestion de l’Adagio conclusif de l’op. 54/2, dans un tempo ample, absolument juste, frissonnant de nuances troublées, dont le caractère ambigu – finale ou introduction ? - est traduit à la perfection, ou le finale chuchoté, tout en demi-teintes grises du 55/2, juste prolongement du Menuet sinistre et abattu qui l’a précédé. De même, le mouvement dramatique, appréhendé avec une extrême lucidité.Le raffinement de l’ornementation, les phrasés merveilleusement nervurés, la vitalité et l’esprit du dialogue entre les voix, porté par un rubato fort intelligemment sollicité, la fièvre et les frissons constamment sous-jacents, s’appuyant sur les chromatismes de l’écriture comme sur autant de poisons inconscients, la dialectique constante entre intériorité, intimisme et éclat (particulièrement perceptible dans les deux premiers temps de l’op. 54/1 : le radieux Vivace assai se dissout très vite dans l’inquiétante sérénade de l’Andante qui suit), les pointes de dérision (assez rares ici, voir surtout l’étrange menuet claudiquant du même quatuor), tout ici semble vivifié et renouvelé avec un esprit de liberté et une hauteur de vus suffisamment rare pour être marqués d’une pierre blanche et qu’on ne tienne pas trop rigueur à Catherine Manson d’un léger manque d’aisance dans les passage de pure virtuosité ou le suraigu (c’est aussi dû au mode de jeu), qu’elle masque par ailleurs avec une grande élégance.Le son, clinique, mais point desséché, est vaste et limpide, spatialisé à la perfection, avec ce qu’il faut de chaleur et de réverbération pour compenser un spectre aigu favorisé. Texte de présentation très complet, traduit en français, de Richard Wigmore.Vivement la suite ! Haydn : L'Intégrale des quatuors à cordesHaydn : Intégrale des Quatuors à cordes
C**E
Pourquoi s’en priver ?
Superbe
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1 week ago
5 days ago