Head of Zeus Cage Souls: Shortlisted for the Arthur C. Clarke Award 2020
A**R
My favorite book of his so far.
Really top-tier book. I feel like this writer can be a bit uneven in quality across his catalog but he’s in full swing here, this book is awesome. Really hangs together in every aspect. Fun for the whole family, since the narrator gracefully elides all the prison rape.
C**A
Philosophical
You like this if you like philosophy. It's a given.
F**A
Un scénario de fantasy sous couvert de science-fiction
Le roman Cage of Souls démarre plutôt bien. Sachez que le texte de présentation de l'éditeur en quatrième de couverture dévoile beaucoup de l'histoire du roman, dont des éléments qu'on a plaisir à découvrir progressivement à la lecture, mais finalement représente mal son contenu, voire peut envoyer le lecteur vers de fausses attentes. Car s'il se présente comme un roman de science-fiction, Cage of Souls est un plus roman de fantasy.Le futur n’est pas déterminé mais il est lointain et il est dystopique. On apprendra très rapidement, et sans trop de détails, que l’humanité a connu son apogée technologique, qu’elle est partie à la conquête des étoiles mais que celle-ci a rapidement tourné court car l’espace est grand et, quels que soient les progrès techniques, les étoiles jamais ne se rapprochent jusqu’à des distances humainement acceptables. La planète se meurt, polluée au point de non-retour, et se réchauffe. Le soleil lui-même est entré dans une phase de réchauffement et d’enflement qui laisse supposer qu’il a entamé le cycle qui le mènera à devenir une géante rouge (cette supposition toutefois repousserait le futur du roman à très loin). La cité de Shadrapar, construite sur les ruines de civilisation disparues, abrite les dernières traces d’humanité. Elle est dotée d'une classe dirigeante, d'une classe laborieuse, d'une police, et fonctionne à peu près comme n'importe quelle cité-état qui ne serait pas à la fin du monde. Elle est bordée au Nord par un océan qui n’est plus qu’une vaste étendue noirâtre de produits chimiques délétères, à l’Ouest et au Sud par des déserts où l’on trouve les ruines d’anciennes cités, des scorpions géants, des monstres mécaniques et mortels, et à l’Est par des rivières s’enfonçant dans la jungle. Nous y reviendrons. Depuis longtemps les hommes ne cherchent plus à s’adonner à la recherche scientifique ou à l’ingénierie. Le niveau technologique est celui des peuples passés, un peu plus avancé que le nôtre par certains côtés, mais rétrograde par d’autres. Armes et machines sont abandonnées lorsqu’elles ne sont plus réparables. Personne ne sait plus trop comment elles fonctionnent et surtout personne ne sait plus les construire. Cela permet à l’auteur d’user, et d’abuser, du principe d’Arthur C. Clarke selon lequel toute technologie suffisamment avancée est indistinguable de la magie.Stefan Alvani est un universitaire, c’est-à-dire pour cette époque quelqu’un qui étudie les écrits passés sans avancer une idée nouvelle. Le roman est son témoignage, écrit à al première personne, et il débute avec son arrivée sur l’île artificielle perdue au milieu de la jungle à l’Est de Shadrapar. Elle sert de prison sans retour où la cité envoie les criminels qu’elle souhaite ne jamais revoir. C’est le cas de Stefan. La jungle qui enferme la prison sur elle-même est brutale et ne laisse envisager aucune possibilité d’évasion. Elle est peuplée de bêtes monstrueuses dont la plupart n’ont pas été décrites dans les travaux du fameux Trethowan, ceux-ci étant bien connus de Stefan. La théorie de Trethowan est que l’évolution s’est emballée, du fait des niveaux de radiation dont le soleil mourant gratifie la planète.J’ai trouvé la première partie du livre, soit les quelque 130 premières pages, très engageante. La description d’un milieu carcéral au bout et à la fin du monde, des personnalités qui le peuplent, prisonniers et gardiens, de l’économie qui s’y développe et des techniques de survie que chacun adopte, est très immersive et Adrian Tchaikovsky fait là des merveilles pour construire cet univers clos. De plus, la jungle, ses rivières, ses créatures et ses mystères, nous plongent dans une ambiance qui rappelle le roman Annihilation de Jeff VanderMeer. Adrian Tchaikovsky ayant brillamment usé de l’évolution dans Dans la toile du temps, j’ai imaginé que c’était la thématique qu’il allait suivre à nouveau, avec, me prenais-je à rêver, une ambition plus grande encore, peut-être. Ce n’est pas le cas. Malheureusement cette prometteuse idée de nature devenue folle fait long feu et ne sert que de décor au roman.Le livre est divisé en trois grandes parties distinctes. La première, subdivisée en plusieurs chapitres qui forment la trame principale du roman, raconte les événements vécus par le narrateur sur l’île prison. Les deux autres sont deux grands chapitres intercalés dans lesquels Stefan raconte son passé sous forme de flashbacks et comment il en est arrivé là. Une partie concerne sa vie dans la cité de Shadrapar, ses études, et ce qui l’a amené à devoir s’enfuir de la ville. La seconde raconte son exil dans l’underworld, la cité sous la cité, parmi les bannis, puis finalement son arrestation et la prison.C’est là que les choses se gâtent en ce qui me concerne. Plutôt que développer le thème qui s’annonçait prometteur et aurait pu fournir les bases d’un beau roman de SF, les aventures contées par Stefan relèvent d'une fantasy digne d’un scénario de jeu de rôle. Les aventures s’enchaînent sans lien évident autre que chronologique, et aucune idée maîtresse ou thématique n’est exploitée pour sortir le récit du niveau purement anecdotique. Une descente dans les profondeurs de la ville ressemble à s’y méprendre à la traversée d’un donjon où l’on pille salle après salle en affrontant des gobelins à l’arbalète, l’arme à feu, ou au couteau émoussé. On croise des épées magiques et certains personnages développent des pouvoirs psioniques. Ainsi, plus le roman progresse et plus le scénario ressemble à une partie de Donjons et Dragons à la fin du monde. Certains passages sont longuement écrits alors qu’ils ne présentent que peu d’intérêt dans l’histoire globale tandis que d’autres, cruciaux, notamment la fin de chaque chapitre, sont expédiés en une phrase. L'auteur aime à décrire les combats de façon très détaillée. Cela peut être divertissant mais ne fait pas avancer l'histoire et ne fait pas un bon roman. Pour couronner le tout, Adrian Tchaikosvky boucle la grande scène finale en invoquant un deus ex machina au premier sens du terme. Il doit certainement s'agir d’une blague ou d'un pari entre auteurs...En conclusionCage of Souls est un roman décevant. Partant d’une idée qui aurait pu donner lieu à un prenant roman de science-fiction, Adrian Tchaikovsky livre un roman de fantasy sans ambition.
S**N
Recommended
This is one of those self-reflexive narratives that are a fictional account of how the story was written. The reader is frequently addressed directly, and there is much playful meandering on the nature of story-telling. The characterisation is very strong indeed and the descriptions are detailed to an almost baroque level. Necessarily, then, it's quite long and does tend to drag a bit in places. Having said that, there is plenty of action, and the (slightly slim) plot is satisfying right up to the end. At first it reads like a straight cut between fantasy and horror, but then the basis for the author's fantastical extrapolations reveal themselves and it becomes apparent that this is really science fiction. There is a strong environmental theme and some fairly unsettling images and events, but the tone is adequately light (sometimes too light for me) and the prose crystal clear. All-in-all a very enjoyable read with convincing characters and a pertinent message.
B**Y
Spoilers: DO NOT READ UNTIL YOU FINISH THE BOOK
Ok, so hear me out (major spoilers in this), this is my theory on this book.What if Shadrapar is short for "Shadow of the Reaper" and a long time ago the "weapon" was activated and it along with everyone around it was transported in the future (butt naked of course)! These people had to survive and build the city up from the ground, all while living under the "shadow of the reaper" which took them all to this strange distant future.That's not all. We know that Sergei is not from this time, but from long long ago and he only got here because he built a time machine, and we know, in the end, that he eventually made another one and possibly went back to his own time before the weapon was activated in the city above. What if Sergei is the father of the time traveling machine, and the origin of the science needed to build "the Weapon" that is in the heart of the city that originally brought everyone to this time period?!BOOM, Mic Drop...
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2 days ago
1 day ago